Question écrite du 15 Janvier 2004
posée par Philippe NOGRIX du groupe UC-UDF.
M. Philippe Nogrix
attire l'attention de M. le ministre de
l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales
sur les crédits des directions régionales de l'agriculture et de la
forêt (DRAF). Ces directions régionales ont la charge de financer les
remplacements de moins de trois mois dans l'enseignement agricole privé.
Actuellement, les directions n'ont plus de crédits, les remplacements
ne peuvent plus être assurés pour manque de financement. Aussi, il
aimerait qu'il lui apporte des éléments précis en terme de crédits
pour ces directions régionales afin que les élèves, dont certains
professeurs ne sont pas remplacés, ne soient pas les laissés-pour-compte
Ministère
de réponse: Agriculture - Publiée dans le JO Sénat du 17/06/2004
Le
ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des
affaires rurales est particulièrement attaché à ce que les conditions
financières soient réunies pour assurer le bon fonctionnement de
l'enseignement agricole privé sous contrat. Ainsi, la première priorité
du budget 2003 a été la résolution du litige avec l'enseignement privé
à temps plein portant sur la subvention de fonctionnement. Un protocole
d'accord a été signé le 20 janvier 2003 et s'est traduit par la
revalorisation, dès 2003, de la subvention à l'élève et par un plan
pluriannuel de financement du rattrapage de la subvention au titre de
2002. De plus, les crédits de rémunération des enseignants du temps
plein ont été rebasés au budget 2003 à hauteur du déficit constaté
en 2002 et les crédits nécessaires à l'application au 1er janvier
2003 de l'allocation de cessation anticipée d'activité ont été budgétés.
Le dégel des crédits a permis d'honorer, en quasi totalité, les
remplacements des enseignants pour absence de courte durée. Pour 2004,
les dotations de l'enseignement privé sont préservées (+ 2 MEUR en
loi de finances 2004). Au-delà de 2004, le ministère entreprendra un
plan global de financement de l'enseignement privé en recherchant, de
façon concertée, les évolutions à entreprendre concernant le coût
à l'élève et les effectifs. Dans un cadre budgétaire contraint,
l'objectif poursuivi est d'éviter une gestion heurtée préjudiciable
au bon fonctionnement de ces établissements.