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Février 2006.
Philippe
Nogrix, Vice-Président de la
Commission des Affaires étrangères, de
la Défense et des Forces Armées du
Sénat avait été désigné à l'été
2005 co-rapporteur aux côtés de Maryse
Bergé d'un rapport d'information sur les
drones.
Si ces engins d'intervention à distance
peuvent avoir des applications civiles
comme militaires, les deux
rapporteurs ont tout particulièrement
étudié le second volet. Ils ont
constaté qu'aucun pays européen ne
possède à l'heure actuelle, les
technologies nécessaires à la
construction autonome d'un drone aérien
d'observation de longue portée, et à
fortiori, de combat. Compte tenu des
crédits à mobiliser pour les réaliser,
la France a inscrit les projets lancés
dans ces deux domaines dans le cadre de
coopérations européennes. Le
développement du drone de combat Neuron
a été confié à un groupe d'industriels
européens sous la responsabilité de
Dassault. Concernant les drones
d'observation, la coopération peine à
s'instaurer. La Grande Bretagne et
l'Allemagne travaillent sur des projets
distincts, tandis que la France a lancé
le projet d'un drone de type MALE
(Moyenne Altitude Longue Distance),
confié à EADS, à charge pour lui de
s'entourer de partenaires européens pour
sa réalisation. Le coût et
l'opportunité du projet au regard des
alternatives existantes le voient
contesté.
Le rapport d'information décrit les
différents projets français et
européens en matière de drones
d'observation et constate leur
fragmentation dans un domaine majeur pour
l'armée de demain.
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