Philippe Nogrix présent à l'inauguration
des antennes de téléphonie mobiles.
29
Août 2007 - Ouest France
Les
téléphones portables capteront partout
Pour
en finir avec les « zones blanches » en
Ille-et-Vilaine, cinq pylônes équipés
d'antennes de téléphonie mobiles ont
été construits.
Quarante
mètres de haut ! Sur une hauteur de la
commune de Noyal-sous-Bazouges, s'élève
un tout nouveau pylône. Pas très
élégant dans le paysage mais il est
équipé d'antennes des trois opérateurs
principaux de téléphonie mobile. Il va
ainsi permettre aux habitants de la
commune de téléphoner sans s'agiter pour
trouver du réseau. Noyal-sous-Bazouges
faisait partie des « zones blanches » du
département : aucun opérateur ne
couvrait la commune. Les quatre autres
nouveaux pylônes concernent les communes
de Teillay et Ercé-en-Lamée (un seul
pylône pour ces deux bourgs proches),
Saint-Just, Saint-Maugan et
Saint-Georges-de-Chesné (1).
Mardi
matin, Philippe Nogrix, sénateur, Louis
Feuvrier, vice-président du conseil
général, Guy Gauthier, sous-préfet de
Fougères, André Diard, maire de
Noyal-sous-Bazouges, Jean-Louis Tourenne,
président du conseil général étaient
présents à Noyal-sous-Bazouges pour
l'inauguration.
Mutualisation
Sur
tous les cinq sites, Orange fonctionne. Ce
sera le cas de Bouygues Télécom fin
novembre et SFR étale ces « ouvertures
» : lundi 27 août pour
Noyal-sous-Bazouges et en octobre pour
Saint-Georges-de-Chesné, le dernier.
Le
13 juillet 2005, le conseil général
d'Ille-et-Vilaine et les trois opérateurs
de téléphonie mobile signaient un
protocole d'accord pour la couverture des
zones blanches. La mutualisation des
moyens a été choisie : un seul pylône
pour les trois opérateurs. Le conseil
général est le maître d'ouvrage. « Nous
avons financé 60 % de l'investissement du
pylône et également tout l'aménagement
et les infrastructures comme amener
l'électricité, » a expliqué
Jean-Louis Tourenne. L'État et l'Union
européenne ont également financé une
partie représentant chacun 20 % du coût
total du programme en Ille-et-Vilaine :
750 000 €.
Les
opérateurs qui exploitent les sites, eux,
ont financé les équipements actifs.
C'est-à-dire les antennes, les armoires
techniques, la transmission.
Sur
chaque site, chaque opérateur a une
partie de la dalle qu'il a équipée de
son armoire électrique et de sa baie
radio, qui récupère et transmet les
appels.
À
Noyal, on voit déjà la différence. « Avant,
mes enfants de 15, 18 et 20 ans ne
captaient que dans leurs chambres, à
l'étage. Maintenant, ils captent partout »,
raconte André Poussin. De quoi changer la
vie d'adolescents souvent accros aux
portables.