REVUE DE PRESSE

Philippe Nogrix présent aux côtés de François Bayrou lors de sa visite à Bruz.

08 Juin 2007 - Ouest France

 

Bayrou, le « pionnier » était à Bruz, hier

François Bayrou, ici à droite en compagnie du sénateur Nogrix (au centre) 
a été accueilli par Robert Barré (à droite). 
« Je suis venu dans un souci de courtoisie républicaine »
 a déclaré le maire de Bruz.

 

Venu rencontrer les candidats de son nouveau parti, le président de l'UDF-MoDem s'est félicité des 1 244 adhésions enregistrées en Ille-et-Vilaine.

 

« Ici, en Ille-et-Vilaine, la dernière élection a montré qu'il y a une affirmation forte du besoin d'un nouveau courant politique et d'une nouvelle démarche ». Hier, à Bruz, François Bayrou a rencontré les candidats de l'UDF-MoDem, le parti dont il est le président. Un parti qui, s'est-il félicité, a enregistré « en trois semaines, en Ille-et-Vilaine, 1 244 nouvelles adhésions. On est loin des 3 ou 400 que nous avions traditionnellement ».

Mais, pour spectaculaires que soient les chiffres, ils rencontrent l'échéance des élections législatives : « C'est une échéance, pour nous, difficile, parce que tout le monde nous promet un tsunami UMP. Quel risque cela ferait courir au débat ! Il est nécessaire que les électeurs imposent un équilibre fondé sur le pluralisme. »

Interrogé sur la question de savoir si le MoDem avait défini une position pour le second tour, en cas d'échec, François Bayrou a répondu : « Non. Nous la définirons à partir des résultats du premier tour. Le mode de scrutin est fait pour éliminer ceux qui ne sont pas majoritaires. Il changera un jour ou l'autre. Je vous le dis avec certitude, cette loi électorale changera parce qu'elle est injuste. De quel droit les près de 20 % qui ont voté pour nous à la présidentielle ne seraient pas représentés équitablement à l'Assemblée nationale, autant que ceux qui ont fait 25 ou 30 ? Ma ligne de conduite avant les résultats est de tout faire pour préserver le pluralisme en France. Sans rien céder sur nos principes, je refuse les concessions qui seraient, de ma part, une désertion vis-à-vis d'un monde politique nouveau que des millions de Français attendent. Cet effort de pionnier, nous allons le conduire. »

Édouard MARET - Ouest France

 

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