REVUE DE PRESSE

Philippe Nogrix sur le plateau de TV Rennes 35.

07 Mai 2007 - Ouest France

Des réactions à chaud sur le plateau de TV Rennes 35 et Ouest-France

 

Edmond Hervé, maire de Rennes 
Philippe Rouault, UMP et Philippe Nogrix, UDF,
hier soir sur le Plateau de Direct 35 animé 
par Stéphane Besnier et Philippe Delacotte de TV Rennes 35
 et Hervé Bertho, directeur départemental de Ouest-France.

 

« C'est une aventure collective qui démarre », se félicite Bruno Chavanat, délégué départemental UMP, hier soir sur le plateau de « Direct 35 spéciale présidentielle » proposée par TV Rennes 35 et Ouest-France. Mais, en Ille-et-Vilaine, Nicolas Sarkozy est devancé : « Il y a beaucoup de choses à changer. Des signes seront donnés d'ici aux législatives avec un effet d'entraînement. » Face à lui, Frédéric Bourcier, premier secrétaire fédéral PS, ne cache pas sa déception : « Tout le monde doit tenir compte des messages des électeurs. » Pour Grégoire Le Blond, UDF, « la question d'une alliance ne se pose pas ». Edmond Hervé, maire de Rennes, a félicité les électeurs rennais : « Je suis résolu, déterminé et pense aux prochains rendez-vous. Le principe du rassemblement est essentiel. Mais il faut être sérieux, ce n'est pas une affaire d'appareil, mais d'idées. La politique doit reposer sur des questions concrètes, l'égalité des chances, la justice sociale... »

Philippe Rouault, UMP, souligne la forte participation des Français, « favorables à une réforme de leur pays ». Il évoque l'emploi, la TVA sociale... Philippe Nogrix, UDF, qui a voté blanc et affirme qu'il restera « un parlementaire libre » ironise : « Nous avons un président qui va tout réformer en cinq mois, alors que son gouvernement en cinq ans n'a pas pu le faire. Nous allons prendre une vraie leçon de gouvernance ! » Philippe Nogrix rejette l'idée d'alliance pour les législatives et se dit confiant dans les sept candidats UDF. Mario Piromalli, chef d'entreprise, évoque « une ère nouvelle et moderne » tandis que sans faire de procès d'intention, Marc Gontard, président de l'université Rennes 2, demande à voir : « Je suis inquiet pour l'université qui a besoin d'une réforme. Je crains l'application brutale de principes néolibéraux. » Des inquiétudes aussi pour Hussam Hindi, organisateur de festivals, étranger, qui n'a pas pu voter : « Avec Nicolas Sarkozy, c'est la question du vote des étrangers qui s'éloigne. J'ai des craintes aussi pour la création artistique. »

Agnès LE MORVAN - Ouest France

 

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