
Edmond
Hervé, maire de Rennes
Philippe Rouault, UMP et Philippe Nogrix,
UDF,
hier soir sur le Plateau de Direct 35
animé
par Stéphane Besnier et Philippe
Delacotte de TV Rennes 35
et Hervé Bertho, directeur
départemental de Ouest-France.
«
C'est une aventure collective qui démarre
», se félicite Bruno Chavanat,
délégué départemental UMP, hier soir
sur le plateau de « Direct 35 spéciale
présidentielle » proposée par TV Rennes
35 et Ouest-France. Mais, en
Ille-et-Vilaine, Nicolas Sarkozy est
devancé : « Il y a beaucoup de choses
à changer. Des signes seront donnés
d'ici aux législatives avec un effet
d'entraînement. » Face à lui,
Frédéric Bourcier, premier secrétaire
fédéral PS, ne cache pas sa déception :
« Tout le monde doit tenir compte des
messages des électeurs. » Pour
Grégoire Le Blond, UDF, « la question
d'une alliance ne se pose pas ».
Edmond Hervé, maire de Rennes, a
félicité les électeurs rennais : «
Je suis résolu, déterminé et pense aux
prochains rendez-vous. Le principe du
rassemblement est essentiel. Mais il faut
être sérieux, ce n'est pas une affaire
d'appareil, mais d'idées. La politique
doit reposer sur des questions concrètes,
l'égalité des chances, la justice
sociale... »
Philippe
Rouault, UMP, souligne la forte
participation des Français, «
favorables à une réforme de leur pays ».
Il évoque l'emploi, la TVA sociale... Philippe
Nogrix, UDF, qui a voté blanc et
affirme qu'il restera « un
parlementaire libre » ironise : «
Nous avons un président qui va tout
réformer en cinq mois, alors que son
gouvernement en cinq ans n'a pas pu le
faire. Nous allons prendre une vraie
leçon de gouvernance ! » Philippe
Nogrix rejette l'idée d'alliance pour
les législatives et se dit confiant dans
les sept candidats UDF. Mario Piromalli,
chef d'entreprise, évoque « une ère
nouvelle et moderne » tandis que sans
faire de procès d'intention, Marc Gontard,
président de l'université Rennes 2,
demande à voir : « Je suis inquiet
pour l'université qui a besoin d'une
réforme. Je crains l'application brutale
de principes néolibéraux. » Des
inquiétudes aussi pour Hussam Hindi,
organisateur de festivals, étranger, qui
n'a pas pu voter : « Avec Nicolas
Sarkozy, c'est la question du vote des
étrangers qui s'éloigne. J'ai des
craintes aussi pour la création
artistique. »
Agnès
LE MORVAN - Ouest France
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