REVUE
DE PRESSE
Philippe Nogrix explique le choix du vote
blanc pour le second tour des
présidentielles.
03
Mai 2007 - Ouest France
La
divergence des élus UDF de Fougères
Philippe
Nogrix, sénateur UDF, votera « blanc
» dimanche, au second tour des
présidentielles (lire par ailleurs).
Bernard Marboeuf, conseiller régional UDF
et maire de Lécousse, votera Nicolas
Sarkozy. Tout comme Thierry Benoît,
conseiller général UDF. « À titre
personnel, en tant qu'élu et en tant que
candidat à l'élection législative de
juin » explique ce dernier, il ne donnera
pas « de consigne de vote pour ce second
tour ». Mais à la « véritable
grande question : lequel des deux
candidats est le plus solide pour assumer
la fonction présidentielle pour les cinq
années à venir ? » Thierry Benoit
répond : « Nicolas Sarkozy ».
Philippe
Nogrix (UDF) explique pourquoi il choisit
le vote blanc
Pour
la première fois de sa vie, Philippe
Nogrix, sénateur et président de
l'UDF 35, va voter blanc. Il explique
pourquoi : « Je suis aujourd'hui face
à une des décisions politiques les plus
difficiles de ma vie. Centriste, j'ai
travaillé pendant de longues années avec
la droite. J'aurais pu à l'occasion du
deuxième tour de la présidentielle
rejoindre ceux qui furent mes alliés. Je
fais un autre choix. Je décide de voter
blanc pour la première fois de ma vie.
Mon vote blanc n'est pas comme j'ai pu le
lire (Ouest-France du 2 mai) le «
refus de trancher ». Il est le fruit
d'une mûre réflexion que j'ai menée en
mon âme et conscience. Il manifeste
l'expression de mon attachement à la «
troisième voie », celle prônée par
François Bayrou. Je pourrais moi aussi «
aller à la soupe » et trouver à mon
tour soudainement mille vertus à un
candidat que l'on dit plus à même de
gagner. Ce serait faire injure aux espoirs
et à la confiance qui ont motivé
l'essentiel des voix qui se sont portées
sur François Bayrou au premier tour... La
victoire de l'un comme de l'autre des
candidats choisis au premier tour
maintiendra en place un système contraire
à la révolution civique pour laquelle
nous avons si vaillamment mené campagne
et pour laquelle je combattrai encore. »
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