REVUE DE PRESSE

Philippe Nogrix participe à la réunion des maires ruraux d'Ille et Villaine

25 Octobre 2006 - Ouest France en ligne

Les maires ruraux parlent de la place de l'école dans les communes

L'association des maires ruraux d'Ille-et-Vilaine a tenu son assemblée générale à Andouillé-Neuville.

Reçus par Émile Honoré, maire d'Andouillé-Neuville, qui lui a présenté sa commune, l'association des maires ruraux d'Ille-et-Vilaine (ADMR) a tenu son assemblée dans la commune, le vendredi 20 octobre. Née en 2003 à Feins, cette association comptait 10 maires à ses débuts, 41 en 2004 ; 59 en 2005 et 73 cette année. Il y a 45 associations de maires ruraux en France et l'association mère est à Lyon.

Louis Pautrel président a rappelé le rôle de l'association est « de communiquer et d'échanger des informations et de veiller aux intérêts des communes rurales face aux nouvelles politiques départementales, régionales et nationales. »

Le débat du jour portait sur : La place de l'école dans les communes rurales. Les MRF (Maires ruraux de France) disent « non », à l'obligation de participation des communes au fonctionnement de l'école privée extérieure et demande l'abrogation de la loi. Yannick Texier et Philippe Nogrix, sénateurs, reconnaissent que, pour cette loi, il n'y a pas eu assez de concertation. « En 1886, une loi dit que toute commune ou hameau, distant de plus de 3 km de la ville et ayant 10 enfants a le droit d'avoir une école publique, explique Jean Hanry, inspecteur d'académie, mais, ajoute-t-il, en Ille et Vilaine, nous souhaitons n'ouvrir de classe que si nous avons la promesse de 30 élèves. » « Je crois aux écoles des petites communes, dit Joseph Pannetier, directeur diocésain de l'enseignement catholique, et on apprend aussi bien dans les classes à cours multiples. »

Il ajoute que les écoles privées ne cherchent pas de guerre scolaire, qu'il n'y aura pas de démarche de contentieux et que pour la participation communale il y a sûrement une solution. L'école est un lieu d'apprentissage de la citoyenneté et l'école de proximité s'impose pour les communes rurales. « Il ne faudrait pas que cette malheureuse affaire, déclare Marie-France Le Brozec, vice présidente nationale des maires ruraux, interfère dans le bien vivre ensemble. »

 

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