REVUE DE PRESSE

Point Presse de Philippe Nogrix

7 Février 2006       

 

Au cours d'un petit déjeûner réunissant des représentants des médias écrits et audio-visuels locaux, Philippe Nogrix a notamment brossé un bilan du Congrès extraordinaire que l'UDF a tenu à Lyon fin janvier. Il s'est par ailleurs livré au cours de cet échange à un tour d'horizon des enjeux locaux qui se posent à l'UDF et a présenté les responsabilités qu'il exerce en tant que parlementaire. 

 

Trois volets pour ce point Presse : Le point sur l’UDF national (suite au Congrès de Lyon), son impact pour l’UDF à l’échelon départemental et quelques éléments d’information concernant l’activité parlementaire de Philippe Nogrix. 

1 - Présentation des orientations prises au cours du Congrès tenu par l’UDF à Lyon les 28 et 29 janvier : 

          Les instances exécutives ont entendu faire trancher par les militants les divergences qui opposaient Gilles de Robien à François Bayrou. Le Ministre de l’éducation nationale, qui se prévalait pourtant d’un fort soutien militant a renoncé à présenter une motion. Le seul texte soumis a rassemblé 90% des suffrages. Les critiques émises contre le « manque de démocratie » à l’UDF se voient là opposer un cinglant démenti. De même, la stratégie incarnée par François Bayrou n’est pas celle d’un « aventurier solitaire » comme d’aucuns veulent le laisser croire mais est directement issue des débats internes qui animent le mouvement. Gilles de Robien est un homme de valeur, de coeur, de conviction et d’action. S’il n’est pas possible de mettre en doute la sincérité qui anime certainement sa démarche, il est dommage que la stratégie et le tempo retenus pour affirmer sa dissidence servent d’autres intérêts que ceux de l’UDF.

          Le texte de François Bayrou acte la fin des allégeances systématiques qui ont compromis jusqu’à présent l’existence d’un centre indépendant. L’UDF est désormais un « parti libre ». Libre de ses choix, libre de ses votes, libre de ses actions. Un acte courageux, commandé par l’urgence de la situation dans laquelle se trouve la France. Les clivages partisans sont aujourd’hui bien artificiels. Incapables de rendre compte de la complexité du réel. Ils servent moins l’Intérêt Général que les tactiques internes des politiques de tous bords. Le PS et l’ex-RPR devenu UMP qui se font la courte échelle aux strapontins ministériels depuis 25 ans sont alliés de fait pour la préservation du statu quo du système. Les majorités qui font puis défont ce que le précédent gouvernement a fait génèrent inefficacité, insécurité et courte vue. Cette posture irresponsable encourage les surenchères verbales et le décalage persistant entre les discours et l’action publique (et donc la coupure entre les citoyens et les politiques). Les citoyens ne sont pas dupes de l’artifice et savent qu’il y a des valeurs de gauche « respectables » et des mesures « de droite » nécessaires. C’est parce qu’elle estime les français mûrs pour bâtir un projet qui se réclamerait de cette synthèse, que l’UDF entend ainsi reprendre sa liberté.

          Le mouvement réfléchit d’ores et déjà au projet qu’il entend proposer aux français pour les échéances à venir. Parce qu’il s’agit d’une époque charnière, qui clôt la fin du cycle qui a conduit à la situation que la France connaît aujourd’hui, le projet, parce qu’il se veut efficace et mobilisateur entend rompre avec les pratiques, les démissions, les compromis et les compromissions accumulés depuis de trop longues années : interdiction du cumul des mandats pour créer un appel d’air au renouvellement des générations en politique, réhabilitation du rôle du parlement, réflexions approfondies autour de la vie quotidienne des français (logement, santé…) sont quelques uns des axes explorés au cours des conventions thématiques de l’UDF où professionnels, praticiens, universitaires se réunissent aujourd’hui pour tisser la trame de la « société de confiance et de responsabilité » à laquelle nous leur proposerons d’adhérer. Il s’agit aujourd’hui de proposer un cap, une vision de la France et un destin collectif à la Nation qui la constitue.

          Dés lors, la question de l’appartenance de l’UDF à la majorité ou à l’opposition ne se pose pas en tant que telle : les seules majorités qui intéressent l’UDF étant celles que traduisent la recherche de l’Intérêt Général d’une part et du rassemblement des français autour de la vision proposée par l’UDF en 2007.

2 - L’UDF dans le département d’Ille et Vilaine : 

          Les « centristes historiques » ayant fait le choix de rejoindre le RPR pour constituer l’UMP, la famille centriste est incarnée en Ille et Vilaine par l’UDF présidée par Philippe Nogrix. C’est aussi un groupe de huit élus au Conseil Régional (dt Bernard Marboeuf, maire de Lécousse et Alix de la Bretesche), cinq élus au Conseil Général : Marie Hélène Daucé, Michel Pigeon, Frédéric Bureau, Thierry Benoit, Jean-Francis Richeux et un certain nombre de relais locaux (15 maires et autant d’adjoints). Les élections à venir, verront, au plan local l’expression de la sensibilité centriste déclinée sur chacune des échéances à venir : législatives et municipales. 

3 - L’activité parlementaire de Philippe Nogrix.

          Enfin, Philippe Nogrix a évoqué son activité de Sénateur. Le vote de la loi stricto sensu n’en constitue qu’une partie : le jeu prévisible d’une majorité écrasante laisse bien souvent présumer à priori de l’issue des débats. Ces derniers, accompagnés quelquefois du dépôt d’un amendement sont néanmoins nécessaires : ils constituent l’expression des sensibilités qui parcourent la Nation et influencent en aval les jurisprudences qui interviennent dans le cadre de l’application de la loi. Ainsi du CPE, sur lequel Philippe Nogrix entend déposer avec le Groupe UDF deux séries d’amendement : l’une destiné à « muscler » le volet formation du dispositif, l’autre ayant vocation à permettre la justification de rupture du contrat avant son terme. 

          Par ailleurs, Philippe Nogrix est également vice président de la Commission des Affaires étrangères du Sénat. A ce titre, il exerce un contrôle sur le budget des armées et les choix technologiques effectués par le Ministère. Il s’est vu confier la rédaction d’un rapport sur les drones : engins volants téléguidés qui modifient considérablement le rôle dévolu à l’aviation lors des opérations militaires. L’impact financier, technologique, stratégique et militaire sera abondamment étudié dans le rapport qui sera présenté à la mi mars 2006. 

          Son statut de parlementaire voit également intervenir Philippe Nogrix au sein de la société civile : commissaire à la CNIL, il intervient plus précisément pour la préservation des libertés dans le cadre des informations détenues par les banques et autres établissements de crédit. La CNIL, autorité administrative indépendante est appelée à prendre une importance croissante (par voie d’avis ou de sanctions infligées aux contrevenants) au sein d’une société ou le niveau d’exigence de sécurité (et donc d’accumulation de données personnelles) n’a jamais été aussi élevé (cf les avis rendus sur la carte d’identité biométrique à venir).

          Enfin, Philippe Nogrix est président du GIPEM (Groupement d'Intérêt Public pour l'Enfance Maltraitée) qui remplit deux missions autour du numéro d'appel 119 bien connu des familles et des enfants et plus récemment de l'ONED (Observatoire National de l'Enfance en danger) : à ce titre il est tout particulièrement mobilisé sur les questions relatives à la famille et à la détection de la maltraitance. La concomitance (malheureuse et malvenue) de deux projets de lois à venir (l’un sur la prévention de la délinquance et l’autre sur la protection de l’enfance) le verra dans les semaines à venir intervenir sur l’amalgame possible et dénoncer l’angle exclusivement répressif pratiqué par le Ministre de l’Intérieur. Philippe Nogrix préfère privilégier la reconnaissance du rôle primordial joué par les parents, la famille proche et le voisinage dans la détection des premiers signes préoccupants pouvant dériver vers la maltraitance. Mieux vaut prévenir que guérir et accompagner que punir.

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