Jean-Marie Cavada parle du traité de Lisbonne.

« Si l’Europe tombait en panne, ce serait la panne de tous les dangers, à l’intérieur aussi bien qu’à l’extérieur de nos frontières… »

Jean-Marie Cavada, député européen, était invité par l’association régionale Haute Bretagne des anciens auditeurs de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Ce jeudi 5 juin à Rennes, et à l’occasion d’un dîner débat sur le thème du Traité de Lisbonne, l’ancien homme de médias, met en avant l’avancée majeure que représente cette transformation de la Constitution Européenne : « Il s’agit d’un Traité qui permet aux États membres et à ceux qui les rejoignent de préserver l’unité mais aussi leurs singularités. Il faut y veiller. La démocratie, pour moi, c’est respecter la majorité mais surtout veiller à protéger les minorités. » Cette rencontre a permis de nombreuses réflexions parallèles à celles menées par l’IHEDN ; réflexions relatives à la défense, la citoyenneté et la sécurité. Philippe Nogrix était également présent lors de l’intervention du député européen, les deux hommes ont par la suite longuement échangé sur cette modernisation européenne. Pour Philippe Nogrix « ce traité, signé à Lisbonne, le 13 décembre 2007 est essentiel, il permettra à l’UE de disposer d’institutions modernes, capables de répondre à des exigences nouvelles, en matières de concertations et de travail. Il faut dès aujourd’hui être capable de relever les enjeux majeurs de demain »

«Nous devons pouvoir répondre aux questions que se pose l’Europe, concernant, notamment, la mondialisation, les changements climatiques et démographiques, la sécurité ou l’énergie ».

Philippe Nogrix et Jean-marie Cavada ont échangé sur l’avenir de l’Europe et la nécessité de cette avancée constitutionnelle.

.


Philippe Nogrix approuve le Traité de Lisbonne.

Le 4 février 2008 relance l’Union Européenne. Cet accord met fin à deux ans et demi d’incertitude institutionnelle, après les ” non ” aux référendums français et néerlandais. La cohésion au coeur de l’Europe est donc assurée par cette ratification proposée dès le 6 mai 2007 par Nicolas Sarkozy.

Philippe Nogrix approuve donc ce ” mini traité ” permettant :

· Plus de stabilité et de visibilité au coeur de l’Europe.

· Un impact plus important de l’Europe sur la scène internationale.

· Une capacité décisionnelle accrue et renforcée.

· Un rôle plus performant des parlements européens et nationaux.

Les valeurs de l’Union Européenne sont réaffirmées en ce 4 février 2008. Cette ratification effectuée par le congrès affirme donc une volonté française d’aller de l’avant.